De l’incompréhension à la réconciliation

Pour moi, la Mariapolis de l’été dernier à Ressins fut belle, difficile et forte. Des mots qui se contredisent un peu. Elle fut belle, car il y avait à la fois la joie de retrouver certains avec qui on avait vécu de beaux moments l’an passé et la joie de voir tous ces jeunes heureux de participer.
Difficile, car je m’occupais d’un aspect technique et j’ai vécu des moments d’incompréhension avec une personne. Nous avions deux façons différentes de travailler. À la fin de la Mariapolis, au moment du geste de la paix à la messe, je suis allé vers lui. Il m’est tombé dans les bras en pleurant, nous sommes restés comme cela une ou deux minutes.
Fort de ce moment, je suis sorti de la salle, car j’avais repéré trois amis dehors, non croyants, qui n’assistaient pas à la messe. Je suis allé les voir en leur disant « je vous porte la paix », et en leur racontant ce que je venais de vivre. Les yeux se sont embués devant ce moment de réconciliation.
Je suis allé aussi voir quelqu’un qui tenait le bar, lui aussi non croyant, et il s’est mis à pleurer. Et nous nous sommes quittés forts de cette fraternité construite sur la paix. 
M. C.

Tiré de la revue Nouvelle Cité novembre décembre 2022

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