Le ventre vide mais le coeur rempli

En rentrant chez moi en voiture, je m’achète un sandwich, me réjouissant d’avance de le manger au dîner. Devant moi, un camion se bloque, manifestement mal engagé. Le chauffeur me fait
signe de m’arrêter : il cherche un stationnement pour la nuit. Je l’aide à en trouver un dans notre village. En partant, me vient l’idée qu’il doit certainement avoir faim. Je repars vers le camion. « Voici quelque chose à manger ! », lui dis-je en lui tendant mon sandwich. Il me regarde, surpris, et m’adresse un sourire reconnaissant. Roulant vers ma maison, je sens une immense joie dans mon coeur, même sans nourriture dans l’estomac.

Traduit par Jean Maure de Neue Stadt du 03/02/22.

Tiré de la revue Nouvelle Cité mai-juin 2022

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