Prier avec foi

Incroyable mais vrai.
C’est l’histoire d’une poussette perdue et retrouvée. Raphaël raconte : « Un mardi, comme d’habitude, je vais chercher ma petite fille chez sa nounou, je l’installe dans le siège de la voiture puis je me rends à l’école pour récupérer sa grande soeur. Nous allons au parc, les filles y jouent durant une heure trente. Nous faisons de petites courses et je les ramène à leur maison, celle de ma fille et son mari. Au moment
de sortir la poussette du coffre, nous réalisons qu’elle n’y est pas. Je l’ai oubliée sur le trottoir à l’étape nounou ! Vite, ma femme y retourne pour voir si elle est toujours là-bas. Plus de poussette. Nous sommes
désespérés. Soucieux, nous annonçons la mauvaise nouvelle à notre fille qui est rentrée de son travail. Elle est fortement ennuyée car “ce modèle de poussette est très apprécié car elle est compacte et légère… On ne la retrouvera jamais ! Papa, je pense que c’est foutu”, me dit-elle dépitée. C’était vraiment une grosse bêtise…
Avec ma femme nous décidons de prier saint Antoine.
Il nous a toujours aidés ! Le lendemain, ma femme appelle le service des objets trouvés de la mairie de Juvisy. Ils n’ont rien. Le vendredi après-midi, nous prenons la route pour acheter la même poussette car les parents en ont besoin le lendemain. Ma femme insiste pour retourner aux objets trouvés et passer devant l’endroit où je l’avais laissée. Elle croit. Je lui fais confiance même si cela implique de faire un détour. Ce serait mieux d’arriver avant la fermeture des magasins.
Dans la voiture, nous demandons à saint Antoine de nous aider. Dans mon cœur, je lui dis : “Je suis prêt à racheter cette poussette mais si tu peux nous aider, cela nous arrangerait, nous n’avons pas prévu cela dans nos dépenses.” Arrivés devant le trottoir, que voyons nous ? La poussette ! J’ai crié : “Merci, ma chérie !” et tous les deux nous avons remercié ce saint hors pair. Nous avons beaucoup prié pour la personne qui a rapporté la poussette et tous ceux qui lui sont chers.
Dans cette histoire, le plus dur n’était pas de prier mais de croire que saint Antoine allait nous aider. »

Tiré de la revue Nouvelle Cité  janvier-février 2020

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