Le kiosque du bonheur
Après la mort de ma sœur, j’ai repris le kiosque de journaux qu’elle avait géré. Ce n’est pas précisément pour moi un travail rêvé. Mais il me fait découvrir de nombreuses occasions de vivre concrètement l’amour évangélique. Souvent j’accueille des personnes souhaitant juste parler et commenter les nouvelles du jour. J’ai donc aménagé un espace pour une table et des chaises. Lorsqu’il fait beau, beaucoup de gens passent acheter un magazine, boire un café ou simplement passer un moment. Quelqu’un m’a même proposé de modifier l’enseigne : au lieu de “kiosque de presse”, remplacer par “kiosque du bonheur”.
Traduit de Neue Stadt (l’équivalent allemand de Nouvelle Cité) par Jean MAURE
Tiré de la revue Nouvelle Cité novembre-décembre 2019