«Heureux ceux qui pleurent, ils seront consolés». ( Mt 5,4)

Depuis le début de la pandémie au printemps dernier, notre groupe de la communauté locale a pris l’habitude de prendre des nouvelles du groupe afin de s’assurer que tous et toutes allaient bien mais nous avons mis l ’emphase sur les personnes seules afin de s‘ assurer qu’elles ne souffraient pas trop de l’isolement et si elles avaient besoin d’une aide quelconque .

L’été a été plus facile pour tous, mais l ’automne s’est présenté avec un nouveau confinement, ce qui a affecté de nouveau les personnes seules. Nous avons donc recommencé à faire des téléphones et nous assurer du bien-être des personnes de notre communauté locale .

C’est alors, que l’ une d’elles qui est normalement très active, nous a appris qu’elle était tombée fin novembre et s’était fracturée le bras, son côté dominant, entrainant en plus de la douleur, une limitation fonctionnelle importante. Étant seule, une détresse psychologique était visible et nous pouvions voir qu’elle avait besoin
d’ aide.
Mon mari et moi lui avons suggéré de venir passer quelques jours à la maison , afin de l’aider physiquement et psychologiquement. Elle a accepté et c’est ainsi que nous l’avons accueillie pour quelques jours.

Durant son séjour , de nouvelles normes sanitaires restrictives nous ont été imposées et le temps des fêtes approchant, notre invitée se retrouverait seule et isolée pour Noël et le Nouvel An si elle retournait chez elle. Nous lui avons alors suggéré de rester avec nous et de l’Intégrer dans notre «bulle familiale» pour cette période , ce qui lui a apporté un grand réconfort et résorbé son angoisse de passer ce temps des fêtes seule. Une joie s’installait au fil des jours.

Nous avons passé beaucoup de temps à discuter de plusieurs interrogations sur le plan physique et psychologique.
Parmi nos nombreux échanges nous avons abordé le sujet du mouvement des Focolari et la spiritualité de l’ unité. Elle a été frappée par cet amour déployé par plusieurs pour porter des plats à une dame malade, à se renseigner sur la santé d’une autre ou la distributions des repas pour Noël et le Jour de l’An à diverses personnes de nos familles ou à des amis et s’ assurer que le Jour de Noël toutes les personnes seules avaient quelqu’un qu’elles pouvaient voir au moins à l’extérieur ou parler par un moyen technique ( téléphone,zoom Skype ou FaceTime) A travers ces exemples et les partages, ,elle a mieux compris ce que voulait dire «être une famille» comme le disait Chiara , et une meilleure compréhension de la phrase: «ce que vous avez fait à un plus petit de mes frères , c’est à moi que vous l’avez fait.»( Mt 25, 40)

Notre invitée a passé un mois à la maison et a pu retourner chez elle début
janvier physiquement plus autonome, psychologiquement positive avec pleins de projets à venir et plus sensibilisée à ce que veut dire mettre la Parole de Vie en action dans notre quotidien.

Voici ce qu’elle nous a partagé:

«J’ai découvert le sens de la spiritualité des Focolari en voyant les gens agir et répondant aux besoins de ceux qui en ont besoin, non seulement physiquement mais aussi sur différents plans : physique mais aussi pour des besoins plus personnels.
J’ai découvert une fraternité , une famille d’entraide et de soutien.
Je me sens moins seule et je n’ai plus peur d’oser appeler au besoin.
Ce mouvement est une grande famille qui, entre autre, prend soin des autres surtout isolés pour des raisons diverses.»

Une nouvelle amitié s’est développée et nous gardons des contacts fréquents.

C.V. du Canada

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